CAS CLINIQUE MD

Vous recevez une femme de 29 ans qui, depuis 1 an, fume quotidiennement de la cocaine basée (freebase), 1-2 grammes par jour.
Elle ne parvient plus à décrocher depuis qu'elle fume la cocaïne alors que son usage restait intermittent par voie nasale. Elle gère la descente et l'absence de cocaïne par la consommation de cannabis, sous forme d'herbe, jusqu'à 10 joints par jour.
Les jours de consommation plus intense, elle dit avoir l'impression d'être observée et surveillée. Elle dit que les produits la font "psychoter". En l'absence de cocaïne, elle décrit une oppression thoracique qu'elle soulage en reprenant de la cocaïne ou en fumant du cannabis. Le craving pour la cocaïne est présent du matin au soir, avec une intensité modérée à obsédante, qui prédomine en milieu de journée.
Malgré les joints du soir et la prise de 50 mg d'oxazépam, la patiente s'endort tard vers 2h du matin et dort pendant 6 heures, avec 5 à 10 réveils nocturnes. Elle décrit des prises alimentaires nocturnes sous forme de grignotages ou d'accès hyperphagiques sans purge. Au réveil, la patiente est épuisée et nécessite de consommer de la cocaïne, y compris pour réaliser les activités les plus basiques. Elle fait une sieste de 12h à 15h. A l'échelle HAD (hospital anxiety and depression scale), les scores d'anxiété et de dépression sont respectivement de 17 et de 12 (normales < 7) alors que la patiente est traitée depuis plusieurs mois par fluoxétine, 40 mg le matin. Elle pèse 70 kg pour 160 cm. Dans ses antécécents, abus sexuels, et dès l'âge de 15 ans, scarifications, plusieurs épisodes d'intoxications médicamenteuses volontaires et de tentatives de suicide au moyen de benzodiazépines. Pour acheter ses produits, elle dépense plus qu'elle ne gagne (RSA) et se fait prêter de l'argent. Elle a perdu la garde de son enfant.

Questions :15
Tentatives permises :Illimité
Disponible :Toujours
Taux de réussite :100 %
Navigation inversée :Non autorisé