TRAITEMENT

Deux objectifs sont possibles :

  • Réduction de la consommation soit lorsque la conduite est relativement peu sévère, soit en cas de dépendance alors que le patient ne souhaite pas ou ne peut pas atteindre l’abstinence

Dans les cas les moins sévères (usage à risque, usage nocif sans comorbidités associées) : prise en charge de faible intensité, type intervention brève

Dans les autres cas, le traitement repose sur :

  •  L’accompagnement psychosocial
  •  Du point de vue médicamenteux, le Nalméfène a une AMM dans la réduction de consommation des patients alcoolodépendants

En 2ème ligne, en cas d’inefficacité ou d’impossibilité d’utiliser le Nalméfène, le Baclofène peut être prescrit dans le cadre de la RTU

  • L’abstinence. C’est l’objectif le plus pertinent chez les patients ayant une conduite sévère, une dépendance éventuellement associée à des comorbidités psychiatriques et/ou somatiques.

     –    Le 1er temps est le sevrage dont la prévention des complications repose sur :

  • L’hydratation
  • La prescription, si le patient présente un risque de syndrome de sevrage, de benzodiazépines à dose rapidement décroissante (arrêt en une semaine)
  • La prescription de thiamine à doses adaptées à l’état nutritionnel du patient

Le 2ème temps est la prévention de la rechute qui repose sur :

  • L’accompagnement psychosocial : principalement psychothérapie de soutien, éducation thérapeutique, entretien motivationnel, TCC. D’autres thérapies peuvent utilisées : thérapie systémique, analytique…
  • les médicaments :
    • Aotal et Revia ont une AMM dans l’aide au maintien de l’abstinence et sont les médicaments de 1ère intention
    • En 2ème ligne, ont peut utiliser le Disulfirame (effet antabuse) ou le Baclofène dans le cadre de la RTU.

article complet