CAS CLINIQUE

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(sauté)

Question:

Simple MCQ

Quelle est votre première hypothèse diagnostique ?

A - une intoxication médicamenteuse

B - une overdose d'opiacés

C - une hypoglycémie

D - une hémorragie intra cérébrale.

E - une intoxication éthylique aiguë

une intoxication médicamenteuse

une overdose d'opiacés

une hypoglycémie

ne hémorragie intra cérébrale

une intoxication éthylique aiguë

Réponse:

une intoxication médicamenteuse

une overdose d'opiacés

une hypoglycémie

ne hémorragie intra cérébrale

une intoxication éthylique aiguë

Score 1 sur 3

Question:

Question à choix multiples

Parmi les examens suivants, lesquels doivent être demandés immédiatement aux urgences ?

A - la glycémie

B - le ionogramme sanguin (natrémie, kaliémie, chlorémie)

C - l'alcoolémie

D - des radios du crâne sans préparation

E - le scanner cérébral

la glycémie

le ionogramme sanguin (natrémie, kaliémie, chlorémie)

l'alcoolémie

des radios du crâne sans préparation

le scanner cérébral

Réponse:

la glycémie

le ionogramme sanguin (natrémie, kaliémie, chlorémie)

l'alcoolémie

des radios du crâne sans préparation

le scanner cérébral

Score 1 sur 2

Question:

Question à choix multiples

Le bilan biologique vous répond :

glycémie 5,5 mM (N 4,6-6,4)

Na 140 mM (N 136-145)

K 2,6 mM (N 3,4-4,5)

créatininémie 70 μM (N 59-104)

calcémie 2,3 mM (N 2,2 2,6)

alcoolémie 2,2 g/L

toxiques urinaires négatifs

numération formule sanguine normale

Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?

ce bilan confirme le diagnostic d'intoxication alcoolique aiguë

il faut faire un électrocardiogramme

il faut compléter par un électro-encéphalogramme

il faut mettre en route un traitement par benzodiazépine

il faut supplémenter la patiente en potassium per os

Réponse:

ce bilan confirme le diagnostic d'intoxication alcoolique aiguë

il faut faire un électrocardiogramme

il faut compléter par un électro-encéphalogramme

il faut mettre en route un traitement par benzodiazépine

il faut supplémenter la patiente en potassium per os

Score 1 sur 3

Question:

Question à choix multiples

Vous supplémentez la patiente en potassium par voie intra-veineuse après un électrocardiogramme normal, tout en concluant à l'intoxication éthylique aiguë.

Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?

la patiente doit être hospitalisée en service de réanimation

La patiente doit être surveillée toutes les 6 heures

l'amélioration de l'état de conscience dans les prochaines heures confirmera le diagnostic d'intoxication éthylique aiguë

vous devez vous poser la question de troubles de conduite alimentaire à type de vomissements provoqués

vous devez vous poser la question de la prise excessive de laxatifs

Réponse:

la patiente doit être hospitalisée en service de réanimation

La patiente doit être surveillée toutes les 6 heures

l'amélioration de l'état de conscience dans les prochaines heures confirmera le diagnostic d'intoxication éthylique aiguë

vous devez vous poser la question de troubles de conduite alimentaire à type de vomissements provoqués

vous devez vous poser la question de la prise excessive de laxatifs

Score 2 sur 3

Question:

Question à choix multiples

La patiente s'est réveillée progressivement au cours de la nuit, sans signes de sevrage.

Le lendemain, on reprend son interrogatoire. Elle déclare avoir beaucoup bu le soir d'avant, de la vodka, suite à une dispute avec son petit ami. Sa consommation d'alcool est intermittente, elle boit une à deux fois par semaine, le reste du temps elle ne boit pas.

Quand elle boit, cela peut être festif, dans ce cas elle boit de la bière surtout, ou bien lorsqu'elle est triste ou angoissée, et alors elle boit de la vodka. Dans les deux cas, elle a tendance à boire beaucoup, en tout cas jusqu'à l'ivresse, voire au trou noir, et ce alors qu'elle a remarqué qu'elle pouvait boire plus que par le passé avant d'être ivre.

Elle a conscience de boire de trop parfois, et cela entraine des reproches de sa famille, de sa mère surtout. Elle a déjà été une fois en cellule de dégrisement, et elle en garde un mauvais souvenir. De plus, quand elle a trop bu, le lendemain elle est culpabilisée, honteuse, fatiguée et mal dans sa peau. Il lui est également arrivé d'avoir des rapports sexuels qu'elle a

regrettés ensuite, d'autant qu'ils n'étaient pas protégés. Il lui est également arrivé d'être violente avec son petit ami après avoir trop bu, et cela joue en négatif sur leur relation. Elle s'est déjà dit qu'il fallait qu'elle fasse plus attention, et qu'elle boive moins en soirée.

Elle ne présente pas vraiment d'envies impérieuses d'alcool, mais elle aime bien faire la fête.

Tout cela s'est installé progressivement, mais cela fait deux ans que sa consommation d'alcool lui pose problème.

Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?

la patiente présente une tolérance

la patiente présente une perte de contrôle

a patiente présente une poursuite de la consommation malgré des conséquences négatives

la patiente présente du craving

la patiente présente un syndrome de sevrage

Réponse:

la patiente présente une tolérance

la patiente présente une perte de contrôle

a patiente présente une poursuite de la consommation malgré des conséquences négatives

la patiente présente du craving

la patiente présente un syndrome de sevrage

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Question:

Question à choix multiples

Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?

la patiente présente un mésusage d'alcool

la patiente présente un usage à risque d'alcool

la patiente présente un usage nocif d'alcool

la patiente présente une dépendance à l'alcool

aucune des propositions précédentes n'est exacte

Réponse:

la patiente présente un mésusage d'alcool

la patiente présente un usage à risque d'alcool

la patiente présente un usage nocif d'alcool

la patiente présente une dépendance à l'alcool

aucune des propositions précédentes n'est exacte

Score -1 sur 2

Question:

Question à choix multiples

La patiente présente les critères d'une dépendance à l'alcool, sans dépendance physique avérée. Elle fume également du tabac, une vingtaine de cigarettes par jour, elle a déjà essayé d'arrêter, ça coute cher, et elle tousse le matin. Mais c'est difficile, elle fume dès le matin, rapidement après le lever, plusieurs cigarettes, d'ailleurs elle a déjà fumé ce matin malgré sa perfusion de potassium. Elle fume du cannabis uniquement lorsqu'elle sort en fête, quelques joints, une à deux fois par semaine maximum. Elle a déjà pris d'autres produits, de la cocaïne et de l'héroïne, en sniff, pas plus d'une fois par mois.

Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?

Le score de Fageström permet de faire le diagnostic de dépendance tabagique

la patiente présente une dépendance tabagique

la patiente présente une dépendance au cannabis

la patiente présente un usage à faible risque de cocaïne

Il faut lui proposer des sérologies de dépistage des hépatites virales et du virus de l'immunodéficience humaine (VIH)

Réponse:

Le score de Fageström permet de faire le diagnostic de dépendance tabagique

la patiente présente une dépendance tabagique

la patiente présente une dépendance au cannabis

la patiente présente un usage à faible risque de cocaïne

Il faut lui proposer des sérologies de dépistage des hépatites virales et du virus de l'immunodéficience humaine (VIH)

Score 0 sur 3

Question:

Question à choix multiples

Vous interrogez la patiente sur ses habitudes alimentaires, car vous suspectez des vomissements provoqués. Elle vous décrit en effet qu'il lui arrive de plus en plus fréquemment de manger de grandes quantités de nourriture, n'importe quoi, mais plutôt des aliments lourds, comme des conserves de plats cuisinés, des gâteaux, du pain, très rapidement, sans pouvoir s'en empêcher, jusqu'à ce qu'elle se sente "prête à exploser", et alors elle se fait vomir. Ces trois derniers mois, cela lui arrivait une à deux fois par semaine, mais parfois plusieurs fois par jour.

A l'examen, vous ne trouvez pas d'anomalies particulières, son indice de masse corporelle est à 21 Kg/m2.

Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?

la patiente présente des accès boulimiques

la patiente souffre d'une anorexie type accès hyperphagiques/purgatifs

la patiente présente une hyperphagie boulimique

la patiente présente une boulimie

le tableau explique tout à fait l'hypokaliémie sévère que présentait la patiente à son admission

Réponse:

la patiente présente des accès boulimiques

la patiente souffre d'une anorexie type accès hyperphagiques/purgatifs

la patiente présente une hyperphagie boulimique

la patiente présente une boulimie

le tableau explique tout à fait l'hypokaliémie sévère que présentait la patiente à son admission

Score 3 sur 3

Question:

Question à choix multiples

La patiente présente une boulimie, elle est demandeuse d'aide, car elle se sent honteuse par rapport à la situation, et cela impacte sa vie sociale et sentimentale.

Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?

il faut proposer à la patiente une prise en charge en entretien motivationnel

il faut proposer à la patiente une prise en charge en thérapie cognitivo-comportementale

Il faut proposer à la patiente un traitement par antidépresseur de type tricyclique

Il faut proposer à la patiente un suivi nutritionnel

il faut garder la patiente une hospitalisation devant les crises très fréquentes

Réponse:

il faut proposer à la patiente une prise en charge en entretien motivationnel

il faut proposer à la patiente une prise en charge en thérapie cognitivo-comportementale

Il faut proposer à la patiente un traitement par antidépresseur de type tricyclique

Il faut proposer à la patiente un suivi nutritionnel

il faut garder la patiente une hospitalisation devant les crises très fréquentes

Score -1 sur 1

Question:

Question à choix multiples

La patiente sort des urgences après une supplémentation potassique, un suivi nutritionnel et addictologique est mis en place. Vis-à-vis de l'alcool, elle souhaite diminuer sa consommation, à savoir ne plus boire seule, et limiter sa consommation pendant les soirées pour éviter les trous noirs. Elle ne se sent pas prête à arrêter de fumer. Elle voudrait

bien pouvoir arrêter de se faire vomir.

Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?

il faut lui proposer un traitement par benzodiazépines à durée de vie longue à doses dégressives sur une semaine-dix jours

il faut lui dire que dans sa situation de dépendance, limiter sa consommation est illusoire

on peut lui proposer un traitement par nalmefène (selincro®)

il faut lui proposer des substituts nicotiniques pour arrêter de fumer

on peut lui proposer un traitement par acamprosate (Aotal®)

Réponse:

il faut lui proposer un traitement par benzodiazépines à durée de vie longue à doses dégressives sur une semaine-dix jours

il faut lui dire que dans sa situation de dépendance, limiter sa consommation est illusoire

on peut lui proposer un traitement par nalmefène (selincro®)

il faut lui proposer des substituts nicotiniques pour arrêter de fumer

on peut lui proposer un traitement par acamprosate (Aotal®)

Score -1 sur 2

Question:

Question à choix multiples

Après un an de suivi spécialisé, et une hospitalisation courte, la patiente arrête la prise en charge nutritionnelle et psychologique, alors qu'elle est stabilisée. Vous êtes généraliste en ville et la suivez irrégulièrement en tant que médecin traitant. Elle travaille de façon irrégulière, enchainant les petits boulots et les phases de chômage. 5 ans après le début de

cette histoire, elle vient un jour à votre consultation, très nerveuse et agitée. Elle vous raconte qu'elle souffre de douleurs diffuses et de crampes abdominales avec des diarrhées depuis quelques jours, et vous demande un traitement par de la morphine, car rien ne la soulage (elle a pris du paracétamol et de l'ibuprofen).

Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?

la mise en évidence d'une mydriase bilatérale orienterait vers un sevrage opiacé

ce tableau évoque fortement un sevrage d'alcool

il faut lui mesurer la température corporelle

il faut suspecter une intoxication opiacée

l'absence de traces d'injection permettrait d'éliminer un sevrage opiacé

Réponse:

la mise en évidence d'une mydriase bilatérale orienterait vers un sevrage opiacé

ce tableau évoque fortement un sevrage d'alcool

il faut lui mesurer la température corporelle

il faut suspecter une intoxication opiacée

l'absence de traces d'injection permettrait d'éliminer un sevrage opiacé

Score -1 sur 1

Question:

Question à choix multiples

Vous vous montrez empathique et elle finit par vous raconter qu'elle prend des opiacés, méthadone ou morphine, depuis au moins deux ans. Elle a commencé alors qu'elle se sentait dépressive et qu'elle ne voulait pas retomber dans l'alcool avec son petit ami de l'époque. Elle a de gros problèmes d'argent, en effet elle a accumulé les dettes, de loyer notamment. Elle consomme maintenant tous les jours, avant c'était occasionnel, et elle présente des signes de sevrage fréquents depuis environ 6 mois. Elle n'a jamais injecté. Elle prend également des benzodiazépines, surtout de l'oxazepam (demi vie courte) qu'elle se procure comme elle peut, en allant voir des médecins différents, de façon quotidienne depuis 6 mois.

Il n'y a pas eu récidive des vomissements, mais elle a maigri récemment, par manque d'appétit. Elle met ce manque d'appétit sur le compte du stress intense qu'elle ressent, elle est en effet très angoissée de sa situation, elle dort mal, se réveille souvent. Il y a une tristesse de l'humeur, une certaine anhédonie, la patiente a déjà eu des idées noires, des envies de mourir, elle n'a pas de plan précis mais elle s'est déjà dit que si elle ne se réveillait pas, ce ne serait pas plus mal. Elle avait fait une tentative de suicide médicamenteuse il y a 7 ans, mais pas depuis.

Elle reste tabagique.

Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?

on peut porter le diagnostic de dépendance aux opiacés

on peut porter le diagnostic de dépendance aux benzodiazépines

on peut porter le diagnostic d'anorexie mentale

on peut porter le diagnostic d'épisode dépressif caractérisé

le risque suicidaire est fort

Réponse:

on peut porter le diagnostic de dépendance aux opiacés

on peut porter le diagnostic de dépendance aux benzodiazépines

on peut porter le diagnostic d'anorexie mentale

on peut porter le diagnostic d'épisode dépressif caractérisé

le risque suicidaire est fort

Score -2 sur 2

Question:

Question à choix multiples

La patiente présente donc une dépendance aux opiacés avec un mésusage de benzodiazépine, qu'elle prend depuis environ trois mois sans arrêt. Le risque suicidaire n'est pas élevé.

Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont bonnes ?

vous pouvez débuter un traitement par buprénorphine

vous pouvez débuter un traitement par méthadone

elle doit d'abord prendre rendez vous dans un CSAPA (centre de soins et d'accompagnement en addictologie)

il faut qu'elle arrête les benzodiazépines avant qu'on lui prescrive un traitement de substitution aux opiacés

commencer un traitement par inhibiteur de la recapture de la sérotonine est prématuré

Réponse:

vous pouvez débuter un traitement par buprénorphine

vous pouvez débuter un traitement par méthadone

elle doit d'abord prendre rendez vous dans un CSAPA (centre de soins et d'accompagnement en addictologie)

il faut qu'elle arrête les benzodiazépines avant qu'on lui prescrive un traitement de substitution aux opiacés

commencer un traitement par inhibiteur de la recapture de la sérotonine est prématuré

Score 2 sur 3

Question:

Question à choix multiples

Vous lui proposez donc un traitement par buprénorphine. Il est bien sur prématuré de débuter un traitement par inhibiteur de la recapture de la sérotonine, et il est impossible d'arrêter d'un coup les benzodiazépines.

Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?

la buprénorphine se prend per os

la buprénorphine se prescrit obligatoirement sur une ordonnance sécurisée

la buprénorphine est distribuée uniquement par les CSAPA

avant de l'envoyer dans une pharmacie, il est fortement conseillé de téléphoner à celle-ci et l'avertir de l'arrivée de la patiente

La patiente peut commencer le traitement dès le lendemain de votre consultation

Réponse:

la buprénorphine se prend per os

la buprénorphine se prescrit obligatoirement sur une ordonnance sécurisée

la buprénorphine est distribuée uniquement par les CSAPA

avant de l'envoyer dans une pharmacie, il est fortement conseillé de téléphoner à celle-ci et l'avertir de l'arrivée de la patiente

La patiente peut commencer le traitement dès le lendemain de votre consultation

Score 1 sur 4

Question:

Question à choix multiples

La patiente est maintenant stabilisée par la buprénorphine, qu'elle prend correctement par voie sub-linguale, tous les matins. Elle continue à prendre de l'oxazépam (une benzodiazépine) à raison de 3 à 4 cps par jour, le premier dès qu'elle se lève. Elle reste très préoccupée par sa situation sociale, ce qui l'angoisse beaucoup. En revanche, son humeur s'est améliorée, il n'y a plus d'idéations suicidaires, et elle a repris trois kilos.

Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?

la dépendance aux benzodiazépines expose au risque de crises d'épilepsie de sevrage

la demi-vie courte est un facteur de risque d'installation d'une dépendance aux benzodiazépines

une des principales complications de l'usage prolongée des benzodiazépines est les troubles mnésiques induits par les benzodiazépines

le sevrage repose sur une décroissance sur une semaine des benzodiazépines

le sevrage se fait le plus souvent en ambulatoire

Réponse:

la dépendance aux benzodiazépines expose au risque de crises d'épilepsie de sevrage

la demi-vie courte est un facteur de risque d'installation d'une dépendance aux benzodiazépines

une des principales complications de l'usage prolongée des benzodiazépines est les troubles mnésiques induits par les benzodiazépines

le sevrage repose sur une décroissance sur une semaine des benzodiazépines

le sevrage se fait le plus souvent en ambulatoire