Dossier progressif - Troubles des conduites alimentaires et alcool

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Réponses

Score 2 sur 2

Question:

Question à choix multiples

Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) vraie(s) ?

Chez cette patiente, la chirurgie bariatrique est indiquée en première intention

Il est nécessaire d’envisager un suivi préalable d’une durée d’au moins 6 à 12 mois avant d’effectuer la chirurgie

Il est nécessaire que la patiente perde du poids au cours du suivi afin d’envisager la chirurgie 

La chirurgie bariatrique est contre-indiquée chez cette patiente

L’IMC de la patiente est compatible avec l’indication de chirurgie bariatrique

Réponse:

Chez cette patiente, la chirurgie bariatrique est indiquée en première intention

Il est nécessaire d’envisager un suivi préalable d’une durée d’au moins 6 à 12 mois avant d’effectuer la chirurgie

Explications:

La chirurgie de l’obésité est indiquée en seconde intention, après échec d’un traitement médical, nutritionnel, diététique et psychothérapeutique bien conduit pendant au moins 6 à 12 mois, chez des patients bien informés, ayant compris et accepté la nécessité d’un suivi médical et chirurgical à long terme. Il n’est pas nécessaire de perdre du poids avant la chirurgie (ce n’est pas un facteur prédicteur de réussite de la chirurgie). Indication chez les patients avec IMC ≥ 40 kg/m² ou IMC ≥ 35 kg/m² avec au moins une comorbidité associée à l’obésité

Il est nécessaire que la patiente perde du poids au cours du suivi afin d’envisager la chirurgie 

La chirurgie bariatrique est contre-indiquée chez cette patiente

L’IMC de la patiente est compatible avec l’indication de chirurgie bariatrique

Score -2 sur 1

Question:

Question à choix multiples

Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) une (des) contre-indication(s) à la chirurgie bariatrique ?

Un trouble du comportement alimentaire sévère et non stabilisé

Une consommation d’alcool de type usage à risque

Un IMC supérieur ou égal à 60

L’existence d’un trouble psychiatrique, quelle que soit sa sévérité

L’absence de prise en charge médicale préalable à la chirurgie

Réponse:

Un trouble du comportement alimentaire sévère et non stabilisé

Explications:

Selon les recommandations françaises actuelle, les contre-indications à la chirurgie bariatrique incluent :

            - Les troubles sévères et non stabilisés du comportement alimentaire ;

            - La dépendance à l’alcool et aux substances psycho-actives licites et illicites ;

            - Les troubles cognitifs ou mentaux sévères ;

            - L’incapacité prévisible du patient à participer à un suivi médical prolongé ;

            - L’absence de prise en charge médicale préalablement identifiée ;

            - Les pathologies mettant en jeu le pronostic vital à court et à moyen terme ;

            - Les contre-indications à l’anesthésie générale.

Une consommation d’alcool de type usage à risque

Un IMC supérieur ou égal à 60

L’existence d’un trouble psychiatrique, quelle que soit sa sévérité

L’absence de prise en charge médicale préalable à la chirurgie

Score 1 sur 1

Question:

Simple MCQ

Au cours du suivi préopératoire, la patiente vous rapporte une difficulté à contrôler son comportement alimentaire, avec la survenue de « crises » deux à trois fois par semaine depuis plus de deux ans. Elle décrit ces crises ainsi : « quand çà commence, j’ai une envie très forte de manger et je ne peux pas me contrôler. J’ai alors besoin de manger l’équivalent calorique de deux repas en moins de deux heures, et je me sens très mal après cela. Je ne vomis pas après les crises ».

D’après la description clinique de la patiente, quel diagnostic vous semble le plus probable ?

 

Compulsion alimentaire

Boulimie nerveuse

Hyperphagie boulimique

Grignotage incontrôlé

Hyperphagie incontrôlée

Réponse:

Compulsion alimentaire

Boulimie nerveuse

Hyperphagie boulimique

Grignotage incontrôlé

Hyperphagie incontrôlée

Explications:

Hyperphagie boulimique = Binge Eating Disorder :

  • Episodes récurrents de boulimie caractérisés par
    • 1) absorption en une période de temps limitée (par exemple, en 2 heures), d'une quantité de nourriture largement supérieure à ce que la plupart des gens mangeraient dans une période de temps similaire et dans les mêmes circonstances
    • 2) sentiment d'une perte de contrôle sur le comportement alimentaire pendant l'épisode

 

  • Au moins 3 des caractéristiques suivantes :

1.manger beaucoup plus rapidement que la normale

2. manger jusqu'à se sentir inconfortablement plein, manger de grandes quantités de nourriture sans ressentir la faim physiquement

3. manger seul parce qu’on se sent gêné par la quantité de nourriture que l’on absorbe

4. se sentir dégoûté de soi-même, déprimé ou très coupable après avoir trop mangé

  1. Souffrance significative
  2. Boulimie au moins 1 fois par semaine pendant 3 mois
  3. Pas d’utilisation récurrente de comportements compensatoires inappropriés

Grignotage incontrôlé et hyperphagie incontrôlée ne sont pas des diagnostics

 

 

 

Score 3 sur 3

Question:

Question à choix multiples

L’hyperphagie boulimique …

Débute généralement avant l’âge de 18 ans

S’accompagne rarement d’une détresse émotionnelle

Est plus fréquente chez les femmes que chez les hommes

Doit être systématiquement recherchée chez un(e) patient(e) obèse

Nécessite une hospitalisation

Réponse:

Débute généralement avant l’âge de 18 ans

Explications:

Cf Référentiel national Psychiatrie Addictologie

Début avant l’âge de 18 ans le plus souvent

Détresse émotionnelle : critère diagnostique de BED

Plus fréquente chez les femmes

Prise en charge ambulatoire

S’accompagne rarement d’une détresse émotionnelle

Est plus fréquente chez les femmes que chez les hommes

Doit être systématiquement recherchée chez un(e) patient(e) obèse

Nécessite une hospitalisation

Score 1 sur 1

Question:

Question vrai/faux

Selon vous, la situation actuelle contre-indique-t-elle une chirurgie bariatrique ?

Vrai

Réponse:

Réponse de l'utilisateurFeedback
Vrai

Oui (Trouble du comportement alimentaire non stabilisé)
Mais contre-indication actuelle ne signifie pas contre-indication permanente.
Dans ce cas, il s’agit d’une CI temporaire qui pourra être levée après amélioration clinique.

Score 4 sur 4

Question:

Question à choix multiples

L’hyperphagie boulimique est effectivement une contre-indication (temporaire) à la chirurgie bariatrique, qui peut être levée après amélioration clinique. Après l’avoir prise en charge de manière adaptée, l’hyperphagie boulimique est désormais en rémission depuis plus d’un an. Elle est par ailleurs bien suivie sur le plan diététique, nutritionnel et psychiatrique et il n’y a désormais plus de contre-indication à la chirurgie. La patiente souhaite toujours être opérée d’une chirurgie de l’obésité.

 

Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) peut (peuvent) être considérée(s) comme un (des) objectif(s) potentiel(s) pour la chirurgie ?

Perte de poids

Amélioration d’un diabète préexistant

Guérison de l’obésité

Amélioration de la qualité de vie physique

Amélioration d’un syndrome d’apnées du sommeil préexistant

Réponse:

Perte de poids

Explications:

Les objectifs de la chirurgie incluent la perte de poids, l’amélioration des comorbidités éventuellement associées (diabète, SAOS, …), et une amélioration de la qualité de vie

On ne peut parler de guérison de l’obésité, car il s’agit d’une pathologie chronique

 

Amélioration d’un diabète préexistant

Guérison de l’obésité

Amélioration de la qualité de vie physique

Amélioration d’un syndrome d’apnées du sommeil préexistant

Score 0 sur 1

Question:

Question à choix multiples

La patiente a finalement bénéficié d’un by-pass gastrique. Les suites opératoires se sont bien déroulées et vous revoyez la patiente deux ans après sa chirurgie. Elle a perdu plus de 30 kg (poids= 78 kg, taille =160 cm, IMC = 30,5kg/m2).

Elle vous rapporte avoir débuté une consommation d’alcool régulière depuis 6 mois, à raison de 3 verres de vin rosé par jour (12°) et deux bières de 25 cl (5°).

Quelle est la quantité d’alcool consommée quotidiennement en moyenne par la patiente ?

30 g

40 g

50 g

6 verres-standards d’alcool

5 verres-standards d’alcool

Réponse:

30 g

40 g

50 g

Explications:

10 grammes par verre standard => 50 g soit 5 verres standards

6 verres-standards d’alcool

5 verres-standards d’alcool

Explications:

10 grammes par verre standard => 50 g soit 5 verres standards

Score -1 sur 1

Question:

Question à choix multiples

Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) correspond(ent) aux recommandations actuelles de la Société Française d’Alcoologie concernant la consommation d’alcool ?

Pas de plus de 14 verres par semaine pour une femme    

Pas de plus de 14 verres par semaine pour un homme     

Pas plus de 6 verres par occasion

Pas plus d’un verre par jour en cas de grossesse   

Pas de consommation d’alcool fort  

Réponse:

Pas de plus de 14 verres par semaine pour une femme    

Explications:

Référentiel national Psy et Addicto :

Sur la base de données internationales, les recommandations nationales de la Société Française

d’Alcoologie ont retenu les seuils d’usage suivants comme ceux correspondant à l’usage simple

d’alcool :

* jamais plus de 4 verres-standards par occasion lors d’un usage ponctuel

* pas plus de 21 verres-standards par semaine pour un homme

* pas plus de 14 verres-standards par semaine pour une femme

 

Femme enceinte = 0 verre

Pas de recommandation en termes de types d’alcool consommés (cf poly national CNGOF)

Pas de plus de 14 verres par semaine pour un homme     

Pas plus de 6 verres par occasion

Pas plus d’un verre par jour en cas de grossesse   

Pas de consommation d’alcool fort  

Score 2 sur 4

Question:

Question à choix multiples

Suite à cette consultation, la patiente refuse une prise en charge addictologique et elle continue à boire la même quantité d’alcool. La patiente revient vous voir en consultation 6 mois plus tard. Elle vous rapporte plusieurs hospitalisations aux urgences médicales pour des malaises répétés sans perte de connaissance survenus depuis 2 mois. Cliniquement, ces malaises sont associés à une confusion mentale.

Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s)?

La confusion mentale est le plus souvent d’origine psychiatrique  

La confusion mentale se caractérise par une altération de la vigilance     

Chez cette patiente, la confusion peut être liée à la consommation d’alcool         

Chez cette patiente, une alcoolémie est indiquée

Chez cette patiente, il est nécessaire de réaliser un examen neurologique

Réponse:

La confusion mentale est le plus souvent d’origine psychiatrique  

Explications:

Réponse A est fausse car la confusion mentale est le plus souvent liée à une étiologie neurologique, infectieuse, endocrinienne, métabolique, intoxication aiguë, …

Intérêt de l’alcoolémie et de l’examen neurologique dans le cadre du bilan étiologique de cette confusion

La confusion mentale se caractérise par une altération de la vigilance     

Chez cette patiente, la confusion peut être liée à la consommation d’alcool         

Chez cette patiente, une alcoolémie est indiquée

Chez cette patiente, il est nécessaire de réaliser un examen neurologique

Score 4 sur 5

Question:

Question à choix multiples

Les épisodes confusionnels sont effectivement expliqués par les consommations d’alcool répétées.

 

Parmi les autres causes possibles, laquelle (lesquelles) aurait-il été judicieux de rechercher ?

Une consommation d’autre(s) substance(s) psychoactive(s)

Une méningo-encéphalite

Une déshydratation

Des carences vitaminiques

Un traumatisme crânien

Réponse:

Une consommation d’autre(s) substance(s) psychoactive(s)

Explications:

Cf polycopié national Neurologie (bilan étiologique de la confusion : causes toxiques, endocriniennes, insuffisances d’organe aiguës ou chroniques décompensées, neurologiques, …)

Une méningo-encéphalite

Une déshydratation

Des carences vitaminiques

Un traumatisme crânien

Score 3 sur 3

Question:

Question à choix multiples

Parmi les critères suivants, lequel (lesquels) oriente(nt) vers le diagnostic de dépendance à l’alcool selon la classification internationale des maladies (CIM-10) ?

Utilisation à visée auto-thérapeutique (pour soulager sa souffrance morale)

Consommation supérieure aux seuils de l’Organisation Mondiale de la Santé

Besoin d’augmenter les doses pour avoir le même effet

Poursuite de la consommation malgré l’existence de dommages

Existence de signes de sevrage à l’arrêt de la consommation d’alcool

Réponse:

Utilisation à visée auto-thérapeutique (pour soulager sa souffrance morale)

Consommation supérieure aux seuils de l’Organisation Mondiale de la Santé

Explications:

Commentaire : La dépendance ne se définit pas par une quantité consommée (B est donc faux) mais par l’existence de critères diagnostiques que l’on peut classer dans 3 grandes catégories :

  • Perte de contrôle (difficultés à contrôler la consommation ; désir puissant de consommer
  • Critères pharmacologiques : Sevrage, tolérance
  • Dommages : abandon d’autres activités au profit de la consommation et poursuite du comportement malgré les conséquences

 

Il faut au moins 3 critères sur 6 au cours des 12 dernier mois + souffrance significative associée au comportement

Besoin d’augmenter les doses pour avoir le même effet

Poursuite de la consommation malgré l’existence de dommages

Existence de signes de sevrage à l’arrêt de la consommation d’alcool

Score 1 sur 1

Question:

Simple MCQ

Vous avez confirmé le diagnostic de dépendance à l’alcool et la patiente accepte d’être prise en charge pour son addiction par un spécialiste. Elle ne souhaite pas être hospitalisée mais accepte un suivi ambulatoire

 

Vers quelle structure de soins en addictologie allez-vous orienter la patiente ?

Centre de consultation jeune consommateur (CJC)

Centre d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogue (CAARUD)

Centre de Soins d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA)

Soins de suite et de réadaptation en addictologie (SSRA)

Soins de suite et de réadaptation (SSR)

Réponse:

Centre de consultation jeune consommateur (CJC)

Centre d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogue (CAARUD)

Centre de Soins d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA)

Soins de suite et de réadaptation en addictologie (SSRA)

Soins de suite et de réadaptation (SSR)

Score 2 sur 3

Question:

Question à choix multiples

Pour prendre en charge la dépendance à l’alcool de cette patiente, vous envisagez un réajustement de la prise en charge addictologique.

Dans cette situation, quelle(s) option(s) thérapeutique(s) vous semble(nt) indiquée(s) ?

Entretiens motivationnels

Une réduction de la consommation d’alcool peut être envisagée

L’abstinence est obligatoire

Prise en charge des comorbidités psychiatriques éventuellement associées

Une hospitalisation en addictologie est nécessaire en cas de mésusage

Réponse:

Entretiens motivationnels

Explications:

Item addiction à l’alcool 74, partie 8.

« Objectif idéal = disparition durable du mésusage, incluant l’arrêt prolongé de l’usage d’alcool ou le retour à un usage simple »

Intérêt des entretiens motivationnels et d’une prise en charge psychiatrique des comorbidités psychiatriques associées

Prise en charge ambulatoire ou hospitalière

Une réduction de la consommation d’alcool peut être envisagée

L’abstinence est obligatoire

Prise en charge des comorbidités psychiatriques éventuellement associées

Une hospitalisation en addictologie est nécessaire en cas de mésusage

Score 1 sur 1

Question:

Question à choix multiples

Suite aux prises en charge addictologique et psychiatrique conjointes, elle a réussi à diminuer puis à maintenir sa consommation à un verre de vin par jour et ne rapporte plus de perte de contrôle vis-à-vis de sa consommation. Elle revient vous consulter 6 mois plus tard et vous rapporte une aménorrhée de 6 semaines. Vous faites un dosage de β-HCG plasmatiques qui se révèle positif et vous évoquez une grossesse évolutive.

Quelle(s) est (sont) votre (vos) proposition(s) thérapeutique(s) concernant sa consommation d’alcool ?

il est possible d’envisager une poursuite de la consommation à un verre par jour

il est possible d’envisager une consommation occasionnelle d’alcool sous réserve qu’elle soit exceptionnelle

il est nécessaire d’envisager un arrêt total d’alcool pendant la grossesse

il sera possible de reprendre l’alcool au moment de l’allaitement

substitution de sa consommation d’alcool par un traitement anxiolytique

Réponse:

il est possible d’envisager une poursuite de la consommation à un verre par jour

il est possible d’envisager une consommation occasionnelle d’alcool sous réserve qu’elle soit exceptionnelle

il est nécessaire d’envisager un arrêt total d’alcool pendant la grossesse

Explications:

Grossesse et allaitement = 0 alcool

il sera possible de reprendre l’alcool au moment de l’allaitement

substitution de sa consommation d’alcool par un traitement anxiolytique

Score 4 sur 5

Question:

Question à choix multiples

Suite à vos recommandations et grâce à une nouvelle consultation avec son addictologue au CSAPA, elle a arrêté totalement sa consommation d’alcool depuis 4 mois. Elle vous revoit à 6 mois de grossesse et évoque une consommation de tabac d’environ 10 cigarettes par jour qui est présente depuis l’âge de 18 ans.

Quel(s) est (sont) le(s) risque(s) potentiel(s) associé(s) à la consommation de tabac pendant la grossesse?

Grossesse extra-utérine

Avortement spontané

Accouchement prématuré

Retard de croissance intra-utérin

Mort fœtale in utéro

Réponse:

Grossesse extra-utérine

Avortement spontané

Accouchement prématuré

Retard de croissance intra-utérin

Mort fœtale in utéro