Dossier progressif - Alcool et troubles neurologiques

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Réponses

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Question:

Question à choix multiples

Parmi les examens suivants quel(s) est (sont) celui (ceux) qui vous parait (paraissent) le(s) plus utile(s) en première intention ?

 

Glycémie capillaire

Dosage des transaminases et GGT

Dosage de la bilirubine et du taux de prothrombine

Dosage de l’alcoolémie ou de l’éthylométrie

Scanner cérébral

Réponse:

Glycémie capillaire

Dosage des transaminases et GGT

Dosage de la bilirubine et du taux de prothrombine

Dosage de l’alcoolémie ou de l’éthylométrie

Scanner cérébral

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Question:

Question à choix multiples

L’alcoolémie était de 1,8 g/l de sang, vous décidez de le garder en observation. 6 heures plus tard, le patient commence à devenir agité. Il est couvert de sueurs. Sa température corporelle est de 37,8°, sa fréquence cardiaque à 110/ mn, sa tension artérielle à 180/110 mmHg. Vous comprenez qu’il veut sortir du box car il entend ses amis l’appeler (alors qu’ils ne sont pas présents vous avez vérifié) et veut surtout retourner travailler.  

Vous évoquez un sevrage d’alcool compliqué.

Quel(s) traitement(s) instaurez-vous en première intention ?

 

Vitamine B1  par voie intraveineuse

Vitamine B6  per os

Vitamine B12 injectable

Benzodiazépine à demi-vie courte par voie orale

Benzodiazépine à demi-vie longue par voie intraveineuse

Réponse:

Vitamine B1  par voie intraveineuse

Vitamine B6  per os

Vitamine B12 injectable

Benzodiazépine à demi-vie courte par voie orale

Benzodiazépine à demi-vie longue par voie intraveineuse

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Question:

Question à choix multiples

Il s’agit d’un sevrage d’alcool compliqué d’un delirium tremens. Vous avez décidé d’hospitaliser  ce patient dans un service de médecine, vous mettez en route un traitement par benzodiazépine.

Concernant la surveillance du syndrome de sevrage alcoolique chez ce patient hospitalisé :

Quelle(s) est(sont) la ou les bonne(s) réponse(s) ?

 

Elle doit être prescrite par le médecin

Elle s’effectue par une surveillance clinique 1 fois par jour le matin au réveil

Elle s’effectue jusqu'à disparition des signes de sevrage

Elle comporte notamment la mesure de la fréquence cardiaque, de la tension artérielle et la recherche de tremblements des extrémités des membres.

En cas d’hydratation intra-veineuse elle doit comporter un ionogramme sanguin et la mesure de la diurèse

Réponse:

Elle doit être prescrite par le médecin

Elle s’effectue par une surveillance clinique 1 fois par jour le matin au réveil

Elle s’effectue jusqu'à disparition des signes de sevrage

Elle comporte notamment la mesure de la fréquence cardiaque, de la tension artérielle et la recherche de tremblements des extrémités des membres.

En cas d’hydratation intra-veineuse elle doit comporter un ionogramme sanguin et la mesure de la diurèse

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Question:

Question à choix multiples

Vous décidez une contention-maintien car le patient ne parvient pas à rester dans sa chambre, il déambule et présente des troubles de l’équilibre avec un fort risque de chute.

Concernant l’organisation de la contention du patient dans son lit :

Elle est interdite en milieu hospitalier  car il s’agit d’une atteinte à la liberté individuelle

Elle doit être prescrite par le médecin

Elle s’effectue avec une surveillance clinique 1 fois par jour le matin au réveil

Elle comporte notamment la surveillance de l’état cutané

Elle doit donner lieu à une inscription dans le dossier de soin par l’équipe infirmière qui doit renseigner l’heure de pose et de retrait des contentions

Réponse:

Elle est interdite en milieu hospitalier  car il s’agit d’une atteinte à la liberté individuelle

Elle doit être prescrite par le médecin

Elle s’effectue avec une surveillance clinique 1 fois par jour le matin au réveil

Elle comporte notamment la surveillance de l’état cutané

Elle doit donner lieu à une inscription dans le dossier de soin par l’équipe infirmière qui doit renseigner l’heure de pose et de retrait des contentions

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Question:

Question à choix multiples

Le patient a présenté 24 h après son admission une crise convulsive. Une fois la crise passée, le patient vous explique que c’est la première fois que ça lui arrive.

Concernant le traitement de cette crise convulsive chez ce patient alcoolo-dépendant :

Elle partage avec le delirium tremens la même physiopathologie

Elle représente un facteur de gravité de l’épisode aigu

Elle se traite par l’adjonction de neuroleptique sédatif

Elle nécessite un traitement préventif  de la récidive au long cours (au moins égal à 3 mois)

Elle est spécifique au sevrage et ne donne jamais lieu à un état de mal convulsif

Réponse:

Elle partage avec le delirium tremens la même physiopathologie

Elle représente un facteur de gravité de l’épisode aigu

Elle se traite par l’adjonction de neuroleptique sédatif

Elle nécessite un traitement préventif  de la récidive au long cours (au moins égal à 3 mois)

Elle est spécifique au sevrage et ne donne jamais lieu à un état de mal convulsif

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Question:

Question à choix multiples

Le lendemain, le patient est toujours confus. Vous constatez une glossite et une desquamation des téguments. Vous suspectez une encéphalopathie pellagreuse. Le bilan biologique ne met pas en évidence d’anomalie sur l’ionogramme sanguin. Sur l’hémogramme vous observez un VGM à 108 µ3. Vous identifiez par ailleurs des anomalies du bilan hépatique : ASAT 180 UI/l (N<35), ALAT 120 UI/l (N<45), phosphatases alcalines 100 UI/l (N<110), GGT 450 UI/l (N<50), TP à 60%, (CDT) transferrine déficiente en carbohydrates à 2% (N<1,6%).

Concernant l’encéphalopathie pellagreuse :

Elle est liée à une carence en vitamine B12

Elle est en lien avec un trouble de l’usage de l’alcool et une dénutrition

Elle est traitée par des perfusions d’albumine

Elle s’accompagne de signes extra pyramidaux

Elle se voit essentiellement chez les buveurs de bière

Réponse:

Elle est liée à une carence en vitamine B12

Elle est en lien avec un trouble de l’usage de l’alcool et une dénutrition

Elle est traitée par des perfusions d’albumine

Elle s’accompagne de signes extra pyramidaux

Elle se voit essentiellement chez les buveurs de bière

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Question:

Simple MCQ

Dans la soirée, vous observez lorsque le patient a le bras et le poignet en extension, une chute transitoire du tonus responsable de mouvements de flexion brusque puis d’extension des poignets, il existe encore des signes extrapyramidaux. Un EEG montre un ralentissement et une diffusion du rythme de base, des ondes triphasiques.

Devant ce tableau clinique, quel diagnostic évoquez-vous en première intention ?

Des crises convulsives infracliniques

Une encéphalopathie herpétique

Une encéphalopathie hépatique

Un syndrome de korsakoff

Les séquelles d’un hématome sous dural

Réponse:

Des crises convulsives infracliniques

Une encéphalopathie herpétique

Une encéphalopathie hépatique

Un syndrome de korsakoff

Les séquelles d’un hématome sous dural

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Question:

Question à choix multiples

Concernant l’analyse des paramètres biologiques de ce patient, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) vraie(s) ?

L’élévation du VGM est le marqueur biologique le plus sensible d’un mésusage d’alcool

L’élévation des GGT, associée à une élévation des transaminases (ASAT), est en faveur d’une consommation à risque d’alcool

Le dosage de la GGT est surtout sensible chez les moins de 30 ans

L’augmentation de la transferrine déficiente en carbohydrate (CDT) traduit une consommation d’alcool d’au moins  60 g/jour  pendant 10 jours

L’association des dosages du VGM, de la GGT et de la CDT a une meilleure valeur prédictive positive d’un mésusage d’alcool qu’un entretien standardisé

Réponse:

L’élévation du VGM est le marqueur biologique le plus sensible d’un mésusage d’alcool

L’élévation des GGT, associée à une élévation des transaminases (ASAT), est en faveur d’une consommation à risque d’alcool

Le dosage de la GGT est surtout sensible chez les moins de 30 ans

L’augmentation de la transferrine déficiente en carbohydrate (CDT) traduit une consommation d’alcool d’au moins  60 g/jour  pendant 10 jours

L’association des dosages du VGM, de la GGT et de la CDT a une meilleure valeur prédictive positive d’un mésusage d’alcool qu’un entretien standardisé

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Question:

Question à choix multiples

Au troisième jour, le syndrome confusionnel persiste. Après un examen neurologique minutieux, vous retrouvez la présence d’une paralysie du VI et d’un nystagmus. Par ailleurs, le patient titube, il marche par embardées, et son polygone de sustentation est élargi.

Le compte-rendu de l’IRM décrit un hypersignal FLAIR sur les corps mamillaires.

Devant ce tableau clinique vous évoquez le(s) diagnostic(s) suivant(s) :

Un accident vasculaire

Une encéphalopathie de Marchiafava-Bignami

Une encéphalopathie de Gayet-Wernicke

Une démence alcoolique

Une leuco-encéphalopathie sclérosante sub-aiguë

Réponse:

Un accident vasculaire

Une encéphalopathie de Marchiafava-Bignami

Une encéphalopathie de Gayet-Wernicke

Une démence alcoolique

Une leuco-encéphalopathie sclérosante sub-aiguë

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Question:

Question à choix multiples

Vous suspectez une encéphalopathie de Gayet-Wernicke :

L’encéphalopathie de Gayet-Wernicke est fréquente et régresse en général spontanément

C’est une indication de supplémentation en vitamine B1 par voie intraveineuse à forte dose

Le patient doit être transféré en unité de soins intensifs neurologiques

L’encéphalopathie de Gayet-Wernicke est une urgence médicale

Le traitement par benzodiazépines doit être diminué rapidement pour limiter le syndrome confusionnel

Réponse:

L’encéphalopathie de Gayet-Wernicke est fréquente et régresse en général spontanément

C’est une indication de supplémentation en vitamine B1 par voie intraveineuse à forte dose

Le patient doit être transféré en unité de soins intensifs neurologiques

L’encéphalopathie de Gayet-Wernicke est une urgence médicale

Le traitement par benzodiazépines doit être diminué rapidement pour limiter le syndrome confusionnel

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Question:

Question à choix multiples

Concernant les troubles cognitifs liés à l’usage de l’alcool :

Il s’agit uniquement de troubles de la mémoire épisodique

Une fois constitués les troubles sont irréversibles

Ils sont sans conséquence sur la capacité du patient à s’abstenir de boire

Ils sont influencés par la prise concomitante de benzodiazépines

Ils peuvent être dépistés par le MoCA (Montreal Cognitive Assessment)

Réponse:

Il s’agit uniquement de troubles de la mémoire épisodique

Une fois constitués les troubles sont irréversibles

Ils sont sans conséquence sur la capacité du patient à s’abstenir de boire

Ils sont influencés par la prise concomitante de benzodiazépines

Ils peuvent être dépistés par le MoCA (Montreal Cognitive Assessment)

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Question:

Question à choix multiples

Après 7 jours l’évolution est favorable, il n’y a pas eu de récidive de crise convulsive, les signes de sevrage ont disparu, la communication avec le patient est restaurée. Son traitement associe vitamine B1 et benzodiazepine. Il vous informe qu’il fume 20 cigarettes par jour depuis 30 ans. Vous souhaitez planifier le traitement pour la semaine à venir et réaliser le bilan de cette conduite addictive.

Parmi les réponses suivantes, quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) exacte(s) ?

La poursuite du traitement par benzodiazépine peut être justifiée pour une période pouvant aller jusqu’à 4 semaines de l’admission en milieu hospitalier

Une aide à l’arrêt du tabac doit être proposée

Le traitement vitaminique peut être interrompu

La surveillance des signes de sevrage doit  encore être prescrite pour  7 jours

La contention au lit doit être maintenue

Réponse:

La poursuite du traitement par benzodiazépine peut être justifiée pour une période pouvant aller jusqu’à 4 semaines de l’admission en milieu hospitalier

Une aide à l’arrêt du tabac doit être proposée

Le traitement vitaminique peut être interrompu

La surveillance des signes de sevrage doit  encore être prescrite pour  7 jours

La contention au lit doit être maintenue

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Question:

Question à choix multiples

Pour le bilan de la conduite addictive :

 La sévérité du mésusage d’alcool peut se mesurer par le nombre de critères diagnostiques du trouble de l’usage du DSM 5 (Diagnostic and Statistical Manual)

La sévérité du mésusage d’alcool peut se mesurer par le score de Fagerström

La consommation déclarée d’alcool n’est pas utile car elle n’est pas fiable.

La prise en charge initiale des complications somatiques ou psychiatriques doit être organisée par le médecin ou l’équipe qui prend en charge le mésusage de l’alcool.

La prise en charge d’un patient au stade de dépendance alcoolique ne peut se faire qu’en milieu hospitalier

Réponse:

 La sévérité du mésusage d’alcool peut se mesurer par le nombre de critères diagnostiques du trouble de l’usage du DSM 5 (Diagnostic and Statistical Manual)

La sévérité du mésusage d’alcool peut se mesurer par le score de Fagerström

La consommation déclarée d’alcool n’est pas utile car elle n’est pas fiable.

La prise en charge initiale des complications somatiques ou psychiatriques doit être organisée par le médecin ou l’équipe qui prend en charge le mésusage de l’alcool.

La prise en charge d’un patient au stade de dépendance alcoolique ne peut se faire qu’en milieu hospitalier

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Question:

Question à choix multiples

21 jours après le début de l’hospitalisation le patient sort de l’hôpital, il présente toujours des troubles cognitifs liés à l’usage de l’alcool.

Quelle(s) stratégie(s) proposez-vous ?

Maintien des benzodiazépines sur une période au moins égale à 3 mois.

Traitement anti épileptique par Lamotrigine pour prévenir la récidive des crises convulsives

Evaluation neuropsychologique

Recommandation d’abstinence d’alcool

Mise en route d’un traitement par Baclofène

Réponse:

Maintien des benzodiazépines sur une période au moins égale à 3 mois.

Traitement anti épileptique par Lamotrigine pour prévenir la récidive des crises convulsives

Evaluation neuropsychologique

Recommandation d’abstinence d’alcool

Mise en route d’un traitement par Baclofène

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Question:

Question à choix multiples

Vous souhaitez prescrire un médicament d’aide au maintien de l’abstinence.

Concernant les traitements médicamenteux disponibles pour ce patient quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?

L’Acamprosate peut être prescrit dès le début du sevrage

Le Baclofène est un médicament dont la prescription est encadrée par une recommandation temporaire d’utilisation (RTU)

Le Disulfirame est contre indiqué chez ce patient en raison des altérations hépatiques

Le Nalmefène est pas indiqué chez l’alcoolo-dépendant

La vitamine B1 est remboursée par les organismes sociaux uniquement dans la forme orale

Réponse:

L’Acamprosate peut être prescrit dès le début du sevrage

Le Baclofène est un médicament dont la prescription est encadrée par une recommandation temporaire d’utilisation (RTU)

Le Disulfirame est contre indiqué chez ce patient en raison des altérations hépatiques

Le Nalmefène est pas indiqué chez l’alcoolo-dépendant

La vitamine B1 est remboursée par les organismes sociaux uniquement dans la forme orale